La proposition paradisiaque de l’artiste peintre RIO

Je parle souvent d’art visuel ici, car c’est vraiment une discipline qui me fascine depuis toujours. En effet, contrairement aux arts de la scène comme le ballet ou l’opéra, on n’a pas forcément besoin d’une formation dans le sens traditionnel du terme pour percer, bien que le talent et la persévérance soient définitivement des pré-requis.

J’ai également toujours eu énormément de respect pour les artistes autodidactes qui réussissent à percer, car c’est le feu sacré qui leur permet d’aller trouver un point de vue unique malgré la compétition féroce dans un bassin d’artistes tous plus talentueux les uns que les autres.

De Lanaudière au Ritz Carlton

L’artiste québécois Rio est l’incarnation de ce genre de réussite. En effet, c’est dans le petit village de Sainte-Marcelline-de-Kildare que Sébastien Rio a vu le jour. Ne provenant pas d’un milieu artistique ou mondain, il était plutôt censé devenir horticulteur.

C’est d’ailleurs lors de ses cours en horticulture qu’il s’est découvert une véritable passion pour le dessin, alors qu’il griffonnait dans ses cahiers de notes. L’envie de créer étant plus forte que tout, il s’est donc lancé dans l’exploration de son talent, prenant ainsi plusieurs années afin de peaufiner sa vision artistique.

C’est cette proposition empreinte de rage de vivre que Rio propose à chacune de ses expositions, dont le vernissage est toujours un événement au concept spectaculaire. Cette fois-ci, on se retrouve au Ritz Carlton pour une soirée dans le jardin d’Éden. « Plus qu’une simple collection artistique, mon jardin d’Éden est un rappel qu’immuablement, tout finit par se rééquilibrer. Bienvenue dans mon royaume! » nous annonce l’artiste en guise d’invitation.

Un Éden éclaté

Bien qu’inspiré de l’histoire d’origine de la Genèse, le jardin d’Éden auquel on a affaire ici est interprété tout autrement. En effet, les animaux et les humains y sont mis sur le même pied d’égalité: «On voit des personnages qui croient que tout leur appartient, mais derrière, on voit souvent des animaux qui se chamaillent à savoir qui va adopter l’humain. C’est se demander : «Qui appartient à qui?» », suggère Rio.

Afin de mettre en valeur les oeuvres, dont plusieurs comportent détails sculpturaux de cristaux tchèques et dorures, l’exposition se tiendra dans la salle de bal, inondée de lumière pour l’occasion. « La salle sera plongée ainsi dans un univers unique et imaginé à la touche RIO, » résume-t-il.

Le jardin d’Éden de Rio n’a pas uniquement été de passage à Montréal. En effet, la série d’œuvres a été scindée en deux partie, dont la première a été présentée à New York sur la terrasse annexée au Somewhere Nowhere le 19 août dernier et la réception a été des plus positives!

Bien que le vernissage soit sur invitation seulement, je vous invite à découvrir l’artiste et ses oeuvres sur Instagram.