Petit guide des bonnes pratiques sur les médias sociaux
Même si l’équinoxe n’est qu’officiellement le 23 septembre cette année (à 3h50 du matin plus précisément), on a déjà l’impression que l’automne est bien entamé. D’ailleurs, au moment d’écrire ces lignes, il fait un petit temps gris et j’observe la pluie tomber emmitouflée dans une grosse couverture. Et qui dit automne dit rentrée scolaire/ retour au travail. Il me semblait donc particulièrement approprié de vous pondre un texte sur les bonnes pratiques à adopter sur les médias sociaux afin de vous aider à éviter les faux-pas suivis des regards gênés lancés dans votre direction le lundi matin au bureau!
De par la nature de mon travail (et, let’s be honnest, par choix), je passe pas mal de temps à rôder sur toutes les plateformes sociales possibles et imaginables, mais je vais me concentrer ici sur les plus utilisées, soit : Facebook, Instagram, Twitter et LinkedIn (TiKTok, c’est pour les tweens). Voici donc de quoi il en retourne.
À chaque plateforme son contenu
Vous ne donneriez pas un steak coriace à un bébé de 6 mois qui vient de voir sa première dent apparaitre, n’est-ce pas? Même combat sur les réseaux sociaux : chaque plateforme a son type de contenu qui lui est approprié. Facebook est pour la famille et les amis, Instagram vend du rêve en image, LinkedIn est pour le travail et Twitter est une plateforme de plus en plus B2B où tout le monde s’interpelle en 140 caractères ou moins, mais personne ne s’écoute (si vous ne l’avez pas senti dans mon ton, je déteste Twitter).
Quoi de plus étrange que de voir une pseudo-critique de resto rédigée par un non-professionnel sous forme de statut sur LinkedIn (exemple véridique), ou encore un long argument étayé en 11 Tweets dont chaque phrase est entrecoupée au pire endroit? Apprenez à vous familiariser avec chaque plateforme et ses codes avant d’y sauter tête première.
Ne rien dire, c’est tout dire
C’est un fait : tout le monde n’est pas obligé d’être sur TOUS les réseaux sociaux et d’y avoir une présence assidue. Il y a d’ailleurs quelque chose de particulièrement libérateur à ne pas y être branché 24/7 et à s’octroyer des vacances de médias sociaux.
Ceci dit, à moins de travailler pour le FBI ou de vivre en autocratie, il est un peu suspect de n’être présent sur AUCUNE plateforme. Si c’est votre cas, prenez votre courage à deux mains et créez-vous au moins un profil LinkedIn. On ne sait jamais quand on peut en avoir besoin et autant les employeurs que les clients ou partenaires potentiels regardent ceci.
Facebook n’est pas votre journal intime
Y a-t-il quelque chose de plus malaisant que de scroller et de tomber sur une ancienne connaissance professionnelle entrain de laver son linge sale par le biais d’un statut Facebook? Newsflash : personne ne veut savoir dans le moindre détail comment votre ex vous a trompé, ou pire, dans une déclaration de style vaguebooking (terme définissant les statuts au ton passif-agressif, mais à caractère plutôt vague).
Si vos doigts vous démangent, défoulez-vous en message privé avec votre meilleur(e) ami(e), mais de grâce, épargnez-nous vos états d’âme les plus profonds. C’est trop d’information. Personne n’est intéressé.
Gardez une cadence de publication «saine»
Sans sauter aux conclusions, quelqu’un qui semble passer sa vie sur les réseaux sociaux, c’est un peu louche. Plus d’une ou deux publications par jour, ça commence à faire beaucoup et, à moins d’être influenceur de profession, on en vient même à se demander si la personne a une vraie vie en dehors de ses interactions sur les plateformes sociales.
À l’inverse, pourquoi s’ouvrir un profil si vous n’y mettez aucune information et que vous ne publiez jamais? Non seulement l’on risque de vous méprendre pour un faux compte; vous semblerez vraiment déphasé(e) par rapport à ce qui est socialement acceptable comme comportement numérique en 2019. Mieux vaut s’abstenir dans ce cas.
The internet is forever
Pensez-y deux fois avant de publier ce tweet colérique sous l’influence de substances illicites, ou encore d’envoyer des photos qui pourraient être…euh…compromettantes. Personne n’est à l’abri d’une capture d’écran qui refait surface au pire des moments.
Bonus : stalkez avec parcimonie
Anecdote. Il était une fois en 2014, une fille qui avait un gros kicksur un gars avec qui elle travaillait **tousse, tousse, pas moi**. Lors d’un souper, elle décida de montrer le profil Instagram de l’élu de son cœur à l’un de ses amis pas trop tech-savy.
Pensant être en présence de quelqu’un qui connaissait AU MOINS les fonctions de base d’Instagram, elle lui confia son téléphone afin qu’il puisse scroller à sa guise et aller fouiller aussi profondément dans le profil de l’objet de son désir qu’il lui plaisait.
Quelle erreur! Puisque celui-ci n’avait pas Instagram et ne connaissait que Facebook, il ne savait pas que la fonction de double-clic, qui permettait un zoom sur Facebook, équivalait à une mention j’aime sur Instagram…Résultat : l’ami de la fille avait liké une photo datant de 2011(!!).
Morale de l’histoire : si vous stalkez quelqu’un, assurez-vous de bien prendre vos précautions afin de ne pas avoir l’air trop creep. Et si vous ne le saviez pas déjà parce que vous n’avez jamais publié de Stories, la personne peut le voir quand vous les regardez en cachette et que vous êtes l’un des premiers à le faire.
Voici donc qui conclue mon guide de base des meilleures pratiques à adopter sur les réseaux sociaux. N’hésitez-pas à commenter ou à m’écrire si vous voulez bonifier!
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