Par où commencer?


arbre - fleurs - printemps - springtime

Honnêtement, je ne le sais pas. Voilà bientôt 10 semaines que nous sommes confinés et dans l’attente, dans le suspens. Le futur est plus qu’incertain et cet état stagnant commence à tous nous atteindre profondément.

Je le vois auprès de mes amis, de ma famille, et bien sûr, chez moi. Car, étant confinée avec Yours Truly (et ma petite minette bien entendu), j’ai tout le temps requis pour observer le moindre changement dans mes états d’âme. 

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Une pause forcée qui était nécessaire 

D’une part, ça force à être à l’écoute de ses besoins réels et à ne pas se laisser emporter par  le tourbillon de la vie. Dieu sait que j’ai plus d’une fois été coupable de me double-booker des soirées par simple FOMO (fear of missing out) et que j’enchaînais événements après événement, 5 à 7 réseautage et bals confondu, comme s’il n’y avait pas de lendemain. On ne pourra pas dire que je n’en ai pas profité !

Pourtant, je dois avouer que j’étais toujours un peu…essoufflée. Même si je ne voulais pas l’admettre, à force d’être 100% impliquée dans ma carrière, en plus de tenir un blogue et une chronique sur Nightlife (ce qui impliquait BEAUCOUP de sorties), de m’entraîner, de continuer à pratiquer le chant, d’avoir une vie sociale…les semaines s’enchaînaient sans se ressembler, me laissant une sensation de bourdonnement sourd et de vertige. Des nuits de plus de 6 heures la semaine? Je ne connaissais pas et je carburais vraiment à l’adrénaline pour me porter d’un projet à l’autre. 

Busy - work hard - office -frantic
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Après l’orage, l’accalmie

J’ai beau appeler ça un orage, c’était vraiment un perfect storm et, au moment où je le vivais, je n’aurais rien changé. Malgré tout, quand tout a soudainement cessé et que les mesures gouvernementales nous ont forcées au confinement, j’ai été, d’une certaine façon, soulagée. D’abord, j’ai rattrapé ma dette de sommeil et, bien qu’il m’en aura fallu d’au moins un mois, j’ai pu retrouver un certain équilibre à ce niveau. 

De plus, j’ai appris à apprécier des choses simples, TRÈS simples, que je prenais tellement pour acquis que je ne les remarquais même pas. Par exemple, m’acheter un café et le siroter tranquillement dans un parc. Avais-je réellement le temps de m’arrêter dans un parc avant la COVID? La réponse est non ; mon horaire était réglé au quart de tour.

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Ensuite, j’ai réalisé l’importance de prendre le temps dans les rapports humains, mais aussi avec mon animal de compagnie, ma petite chatte Chola. Simplement prendre le temps de jouer avec elle un peu plus lui a apporté tant de bonheur ! Dans la même veine, avez-vous déjà eu l’impression de voir des gens, beaucoup de gens dans une journée, mais de ne pas vraiment connecter avec eux ? La solitude amenée par le confinement nous aura au moins démontré l’importance d’être présent avec chaque personne et de connecter de façon authentique avec elles, car la rareté de ces contacts humains nous aura fait saisir à quel point ils sont essentiels à notre équilibre mental. 

Enfin, aussi futile que cela puisse sembler, j’ai enfin pu m’occuper de mon chez-moi et cocher quelques tâches sur ma To-Do que j’ignorais sciemment jusque là. Vraiment, mon appart n’aura jamais été aussi propre ; j’ai « Marie Kondo-é » ma garde-robe et toutes les rainures seront passées au crible.

Marie-Kondo - spring clean - ménage du printemps
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Le bilan

Est-ce que toutes ces réflexions signifient que je souhaite renier mon passé et mon amour pour le glam et la culture ? Absolument pas. Ceci étant dit, il y a définitivement matière à réflexion quant à mon rythme de vie pré-apocalypse (dramatique, I know), tant au niveau de ma santé physique que mentale. Je ne suis pas du beurre à l’ail ; I don’t need to be spread so thin !

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