Le Restaurant Frida: de l’authentique cuisine mexicaine!

J’ai eu la chance d’être invitée à tester le menu du Restaurant Frida lors de Montréal en Lumière, qui se déroulait du 23 février au 3 mars partout à Montréal, dont aux Quartiers du Canal. Et là, je vous entend dire : « Mais Barbara, ça fait une semaine que c’est fini ce truc ! ». Et à cela, je répondrai que vous avez bien raison, mais que, déménagement oblige, j’ai mis une pause à mes activités sur le blogue et autre dans les deux dernières semaines.

Ce qui ne m’empêche pas de vous en parler aujourd’hui, chose que je tenais d’ailleurs absolument à faire, car l’expérience en vaut vraiment le détour, MEL ou pas. 

Avant de me lancer dans le vif du sujet, je pense qu’il est nécessaire de faire une petite mise au point quant au nom de l’endroit. Restaurant Frida. Frida. Tacos Frida. Rings a bell ??J’ai dû apprendre à la dure lors du souper média qu’il y avait deux restos éponymes de la célèbre peintre mexicaine dans les Quartiers du Canal. Et puisque j’ai eu la merveilleuse idée de me rendre en Uber et que j’ai tout bonnement tapé Frida dans le moteur de recherche…Vous me voyez venir ! Oui, oui, je suis allée au mauvais endroit et l’organisateur de la soirée a dû aller me chercher comme à la garderie pour me diriger vers la bonne place, non sans avoir avoir vu les stories que je commençais à publier, bien sûr ! #notmyfinestmoment

Bref, soyez avertis et sachez que je fais mes erreurs afin que mes lecteurs n’aient pas à les vivre **tousse, tousse**. Après m’être remise de mes émotions et être FINALEMENT arrivée à la bonne place, j’ai enfin pu profiter de mon souper.

Et tout un souper, ce fût ! D’abord, je dois souligner l’accueil chaleureux de Yadira, la propriétaire de l’endroit. Non seulement ça m’a fait plaisir de pouvoir parler du Mexique en Espagnol à quelqu’un de là-bas (ça me manque pas mal depuis cet été), mais elle connait vraiment son menu et sait en parler.

Parlons donc dudit menu. Le Restaurant Frida est un resto de cuisine régionale mexicaine et non une simple taqueria (ce que j’aime aussi beaucoup, en passant). Les plats qui y sont servis viennent de plusieurs états mexicains, dont celui de Chihuaha d’où est originaire Yadira.

Le menu que j’ai testé était composé exclusivement pour Montréal en Lumière, mais la plus part des plats que j’ai goûté sont disponibles à l’année, format à la carte. J’ai commencé avec une margarita à la tequila Tristan blanco, une importation privée qui se mariait parfaitement avec le goût de lime ( tellement en fait qu’on a l’impression de boire du petit jus) ! #dangereux 

On a side note : si vous êtes de ces personnes qui disent ne pas aimer la tequila, c’est que vous n’en avez jamais goûté de bonne. Non, ce n’est pas supposé vous brûler dans la gorge et on bois encore moins ça d’un trait, même si c’est servi dans un verre de shooter. Fin de la side note.

Mon choix de premier plat s’est arrêté sur la Sopa Azteca (ou sopa de tortilla), un classique réconfortant que j’adore. C’est littéralement ça : une soupe de tostadas (tortillas dures) dans un bouillon de tomates et de piment Guajillo , le tout garni de crema fresca et d’avocats. Elle était tout simplement délicieuse et juste ce qu’il me fallait pour me remettre de mes péripéties.

Puis, nous sommes passés aux choses sérieuses avec une dégustation de plusieurs plats principaux offerts sur le menu. En premier temps, j’ai essayé les peyiscadas (que je connaissais comme gorditas ; les noms peuvent varier selon les régions), qui consistent en une tortilla un peu plus épaisse que la normale et faite à la main, garnie de frijoles, bœuf grillé, laitue, crème fraîche, guacamole et fromage. Renversant et 100% mon genre.

Puis, j’ai goûté à un tacos de tinga, savoureux tacos de poulet effiloché. J’ai poursuivi avec un taquito dorado, qui en l’occurrence venait farci aux patates, pico de gallo (une sauce typique aux tomates, oignons, coriandre et trait de lime), laitue et crème fraîche. Très rafraîchissant !

J’ai continué en beauté avec une quesadilla (un tacos au fromage) toute simple, mais efficace. Enfin, j’ai terminé avec un burrito aux haricots frits et à la salsa chipotle (un type de piment), typique des régions du centre-nord du Mexique.

Tous ces beaux plats ont été dégustés avec de la tequila añeja (généralement environ 7 ans de macération, vs. la reposada, qui est macérée environ 3 ans). Je préfère d’habitude les tequilas añejas, que l’on reconnaît à la couleur ambrée et aux arômes plus développées. La Tristan était vraiment une belle découverte, avec une palette gustative très douce et légère. Surprenant sachant qu’elle est seulement macérée 18 mois !

Je vous recommande chaudement de venir essayer ce petit bijou caché, qui sert une cuisine authentiquement mexicaine. Pour plus d’infos, c’est par ici.