L’Auberge St-Gabriel revampe son menu de façon locale !
Wow, j’ai l’impression que ça fait mille ans que je n’ai rien écrit ici et, honnêtement, ça fait un peu bizarre. Il y a de ces périodes dans la vie où tout semble débouler et c’est définitivement le cas pour moi ces temps-ci.
Heureusement, mes vacances sont arrivées de façon fortuite et, pour la première fois (ever ?) je ne vais nulle part ! C’est donc en mode staycationque j’ai accepté l’invitation de l’Auberge St-Gabriel à essayer leur nouveau menu estival, qui met à l’honneur les produits du terroir et la cuisine du marché.
Qui plus est, l’Auberge s’est dotée d’un mignon potager sur le toit qui est aussi charmant qu’utile, alors que les produits maraîchers qui y poussent se retrouvent dans nos assiettes.
Puisqu’il faisait vraiment beau cette journée-là, mon amie et moi avons décidé de nous poser en terrasse, dont l’Auberge a récemment annoncé la réouverture. Avec ses plantes, la vigne et ses fondations datant de 1688, l’endroit est pittoresque et typique du vieux-Montréal. Le set-up est parfait, tant pour une date que pour une soirée arrosée entre amis !
Parlons maintenant du menu. Tel que mentionné, l’emphase est vraiment mise sur les produits locaux, mais avec un clin d’œil à la cuisine suisse, en hommage à l’un des propriétaires.
Pour commencer, nous avons pris en entrée le ceviche de flétan du Québec, avec rhubarbe, fraises et concombre. Le tout était léger, délicieux et fondait dans la bouche !
Puis, nous avons poursuivi avec la recommandation du jour qui est également une spécialité de la maison: la fondue valaisanne, une variation sur la traditionnelle fondue suisse qui mélange fromage et coulis de tomates fraîches dans l’appareil.
En plus du pain, l’on y trempe des légumes de saison, en l’occurrence des asperges du Québec, des tomates cerise du jardin, des champignons et des pommes de terre grelot. Vous dire à quel point c’était bon…Honnêtement, on continuait à manger même si la sensation de faim nous avait quittées depuis belle lurette.
Qu’à cela ne tienne, je n’allais certainement pas passer à côté de ma chance de manger un pavlova pour autant ! En effet, ce dessert Européen est somehow très peu souvent servi à Montréal. Celui-ci était aux fraises du Québec, au sorbet et à la crème Chantilly à la noix de coco. La meringue craquait sous la dent et le meilleur mot pour décrire ce plat serait « aérien ».
L’on nous a également servi une assiette de mignardises avec le café, qui incluait financiers et pâtes de fruits.
Si vous cherchez un menu « valeur sûre » de haute gastronomie québécoise, ainsi qu’une terrasse loin des lieux entendus, je vous recommande fortement l’endroit. Pour réserver, c’est par ici.
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