J’ai fait un mois sans alcool et voici ce que ça m’a apporté
Pour débuter, je tiens tout d’abord à préciser que je n’ai jamais eu de problèmes de consommation. Si vous pensez que tel est votre cas, cet article ne peut en aucun cas substituer une aide professionnelle et je vous encourage fortement à aller consulter.
Bien que j’aie eu une passe un peu plus fêtarde au début de la vingtaine, ça n’a jamais été problématique et mes soirées bien arrosées ne m’ont pas empêché d’obtenir une moyenne de A+, de rentrer à la maîtrise sur une bourse complète et de d’obtenir la Bourse du Doyen à la fin de mes études. Le tout en travaillant comme Chargée de cours et comme styliste au Club Monaco.
En vieillissant, on se rend vite compte que l’on tolère beaucoup moins bien l’alcool et, à l’aube de la trentaine, danser comme s’il n’y avait pas de lendemain jusqu’aux petites heures du matin, très peu pour moi.
Sans vous raconter toute l’histoire, 2018 a été jusqu’à présent l’année la plus difficile de ma vie. Pour vous donner une idée, j’ai perdu mon père et ma grand-mère en l’espace d’un mois et demi, pour ne nommer que deux des tragédies qui ont marqué mon année.
Plus jeune, mes réflexes auraient été de sortir afin de ne pas ressentir la douleur mais, étant older and wiser, je sais maintenant que cette façon toxique de réagir n’est pas ce dont j’ai besoin et que ça ne fait que retarder le processus de guérison. J’ai donc décidé de prendre bien soin de moi afin de passer au travers de cette période difficile et, pour ce faire, je me suis octroyé un mois de self-care sans alcool.
Honnêtement, la perspective de ne pas boire pendant 30 jours ne me faisait pas peur, sauf pour les évènements que je devais couvrir à travers le blogue. Pourtant, à mon agréable surprise, je me suis vite rendue compte que les gens s’en foutent pas mal. Bon, c’est sûr qu’il faut parfois s’expliquer, mais un simple « je fais une petite detox en septembre et je prends soin de moi en mangeant bien et en bougeant » faisait tout à fait la job (et c’était vrai en plus).
Pour ce que ça m’a apporté, je ne sais pas par où commencer pour vous expliquer à quel point ça a été bénéfique. Tout d’abord, le corps peut prendre jusqu’à 4 jours pour éliminer complètement les toxines contenues dans l’alcool. De plus, même de ne boire qu’un seul verre aurait un effet sur votre état général. Enfin, l’alcool est un dépresseur (sauf la Tequila !), donc pas idéal quand on est dans une passe rough.
En ce qui concerne mon abstinence temporaire, les effets observés ont été: plus d’énergie, un sommeil plus régulier, une peau d’apparence plus saine et une sensation de bien-être généralisée. Ce que je trouve de plus fascinant dans tout ça, c’est qu’on ne se rend pas compte à quel point l’alcool a un effet sur notre état de santé, même ingéré en quantité très limitée.
Ce n’est pas pour diaboliser la boisson, mais ça m’a fait du bien de mettre les choses en perspective et de relativiser l’envie de boire un verre de vin au souper entre amis ou encore lors de sorties. Ça a également donné lieu à des moments cocasses, surtout lorsque tout le monde autours de moi avait plusieurs verres dans le nez lors d’un événement bénéfice alors que j’étais la seule à ne pas boire.
Tout compte fait, même si je n’ai pas l’intention de cesser complètement de boire de l’alcool, je pense que de petites detox ponctuelles peuvent parfois être instrumentales pour se « remettre su’l piton ».
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