Faire le ménage des relations toxiques : un passage obligé de la vie ?
Si vous n’avez jamais vécu de relations toxiques, je vous en félicite et, en même temps j’aimerais connaître votre secret. En effet, je n’ai jamais rencontré personne qui n’avait pas au moins une fois dans sa vie vécu une relation toxique. Que ce soit en amitié, en amour, où encore au sein même de leur propre famille.
Pourtant, ne se débarrasse pas de ces relations empoisonnées qui le souhaite. En effet, selon la théorie de l’attachement, reconnue par plusieurs experts en psychologie, il semblerait que nous reproduisons les schémas affectifs que nous avons appris de nos parents avant l’âge de cinq ans, les cinq premières années d’un enfant étant les plus cruciales en terme de développement cérébral. Bien sûr, ce que nous vivons après cet âge a aussi beaucoup d’impact sur notre façon d’entrer en relation à l’âge adulte. Est-ce que cela veut dire que nous sommes à tout jamais condamnés à revivre les mêmes schémas émotionnels, tel Phil Connors revivant éternellement la même journée dans Groundhog Day ? Pas tout à fait.
En effet, lorsque que l’on apprend à connaître et à reconnaître nos propres paterns relationnels (que ce soit grâce à la section du self-help chez Indigo ou avec un/e thérapeuth/e ), il est plus facile de les déjouer et d’en réapprendre de plus sains. La où cela peut se compliquer, c’est quand, malgré le fait que l’on peut savoir sciemment qu’il faut prendre telle ou telle décision (comme par exemple, celle de couper les ponts dans une relation toxique), on n’arrive pas à le faire. Ce phénomène est tout à fait normal et, si vous le vivez présentement, sachez que vous n’êtes pas les seuls. En effet, il est beaucoup plus sécurisant pour notre cerveau de reproduire ce qu’il connaît déjà et, si ce qu’il connaît sont des schémas de relation toxiques, sécures-insécures ou même violentes, il est difficile pour lui d’apprivoiser de nouveaux chemins. En gros, notre cerveau évolutif choisit la zone de confort ou le statu quo plutôt que de se risquer dans des eaux inconnues et potentiellement dangereuses.
Je ne prétends pas être psychologue, mais les relations et la psychologie étant des sujets qui m’intéressent beaucoup, j’aime lire sur le sujet. C’est dans cette optique que je souhaite vous dire ceci : si vous sentez qu’une relation est toxique pour vous, mais que vous n’arrivez pas à la flusher complètement, prenez votre courage à deux mains et faites ce que vous conseilleriez à quelqu’un qui serait dans la même situation que vous (sauf si ce que vous conseilleriez serait de rester, ha. ha.). Faites le saut et quittez ce trou noir qui vampirise vos énergies et votre bonheur. C’est comme enlever le pansement d’une plaie qui ne finie plus de guérir : il vaut mieux le faire rapidement et d’un coup pour laisser la plaie respirer puis se refermer.
P.s. : Si vous cherchez une bonne lecture sur la théorie de l’attachement, le livre Hold Me Tight de Sue Johnson est un incontournable.
Comments are closed here.