Canevas: une expérience symphonique réinventée
Comme vous le savez déjà, la musique classique occupe une place toute spéciale sur ce blogue. En effet, bien que je ne fasse plus de l’art lyrique ma carrière, tout ce qui entoure l’univers du classique continue à avoir une place importante dans ma vie.
Ceci dit, je trouve parfois que le genre gagnerait énormément à se réinventer, surtout si l’on considère que les audiences classiques ne cessent de vieillir et de s’étioler.
Briser les codes du concert symphonique
Lorsque j’ai reçu l’invitation pour le concert Canevas : Futur Symphonique, je ne vous cacherai pas que j’ai été tout de suite hyper intriguée! En effet, ce concert qui sera donné à l‘Arsenal par l’ensemble Temps Forts, revendique une expérience orchestrale renouvelée dans un contexte visant à briser le quatrième mur entre les musiciens et leur publique.
L’objectif principal? Faire d’une expérience à l’habitude très codifiée un moment où orchestre et spectateurs vivront une communion symphonique. Pour ce faire, le Directeur artistique de Temps Forts, Pascal Germain-Berardi, invite son publique à déambuler sur le même plancher où joueront les musicien, brisant ainsi la barrière invisible qui les séparent à l’habitude.
Un spectacle de nature immersive
En plus d’un répertoire orchestral intrigante dont je vous parlerai dans les prochaines lignes, nous aurons également droit à des projections visuelles sur les murs de l’Arsenal, rappelant en quelque sorte le concept de synesthésie.
À cet effet, il a été déterminé « quels instruments doivent avoir préséance à quel moment pour permettre une traduction visuelle fidèle aux constructions musicales complexes jouées par l’orchestre ».
Une programmation musicale en crescendo
Toujours en continuité avec l’idée de faire vivre au publique une expérience classique différente, les oeuvres qui ont été choisies pour le spectacle sont parfois connues, parfois moins.
Le concert débutera avec Frates, une pièce contemplative et méditative pour orchestre à cordes et percussions du compositeur estonien Arvo Pärt. Puis, nous aurons droit aux Hébrides de Mendelssohn qui, selon Marc Vignal, peuvent être considérées comme « le premier grand tableau marin de la musique romantique ». Enfin, l’ensemble, composé de 34 musiciens, nous jouera un canon du répertoire symphonique, la 7ème symphonie de Beethoven.
Si vous êtes tout aussi intrigués que moi, vous pouvez vous procurer des billets pour la représentation qui aura lieu le 6 avril à 19h30!
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